Nous passons près de 80 % de notre temps dans des espaces clos : logements, bureaux, écoles… Or, l’air que nous respirons à l’intérieur peut avoir un impact direct sur notre santé. L’Observatoire de la Qualité des Environnements Intérieurs (OQEI) a publié les premiers résultats de sa 2e Campagne Nationale Logements (CNL2), menée entre 2020 et 2023 dans 571 foyers. Bonne nouvelle : la situation s’améliore depuis 15 ans. Mais certains polluants restent présents à des niveaux préoccupants.
Des progrès notables depuis 2005
- COV chlorés : -80 %
- Formaldéhyde : -28 %
- Particules fines (PM2,5) : -33 %
- Benzène : -47 %
Ces évolutions s’expliquent par de nouvelles réglementations, l’interdiction de certaines substances, la baisse du tabagisme intérieur et des campagnes de sensibilisation.
Des polluants encore trop présents
- Particules fines (PM2,5) : concernent plus de 70 % des logements
- Radon : 8 %
- Formaldéhyde : 6 %
Certains composés cancérogènes comme le benzène ou le benzo(a)pyrène restent également détectés.
Les bons réflexes au quotidien
- Aérer plusieurs fois par jour, même en hiver
- Ventiler correctement pour renouveler l’air
- Limiter les sources de pollution (tabac, produits ménagers, matériaux émissifs)
L’étude rappelle que respirer un air plus sain chez soi est possible, à condition de rester vigilant et d’adopter les bons gestes.
Sources : Atmo Bourgogne-Franche-Comté et communiqué de presse de l'OQEI