Qualité de l’air intérieur : des progrès, mais encore des risques

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surveillance qualité air intérieur

Publié le 29 septembre 2025

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Nous passons près de 80 % de notre temps dans des espaces clos : logements, bureaux, écoles… Or, l’air que nous respirons à l’intérieur peut avoir un impact direct sur notre santé. L’Observatoire de la Qualité des Environnements Intérieurs (OQEI) a publié les premiers résultats de sa 2e Campagne Nationale Logements (CNL2), menée entre 2020 et 2023 dans 571 foyers. Bonne nouvelle : la situation s’améliore depuis 15 ans. Mais certains polluants restent présents à des niveaux préoccupants.

Des progrès notables depuis 2005

  • COV chlorés : -80 %
  • Formaldéhyde : -28 %
  • Particules fines (PM2,5) : -33 %
  • Benzène : -47 %

Ces évolutions s’expliquent par de nouvelles réglementations, l’interdiction de certaines substances, la baisse du tabagisme intérieur et des campagnes de sensibilisation.

Des polluants encore trop présents

  • Particules fines (PM2,5) : concernent plus de 70 % des logements
  • Radon : 8 %
  • Formaldéhyde : 6 %

Certains composés cancérogènes comme le benzène ou le benzo(a)pyrène restent également détectés.

Les bons réflexes au quotidien

  • Aérer plusieurs fois par jour, même en hiver
  • Ventiler correctement pour renouveler l’air
  • Limiter les sources de pollution (tabac, produits ménagers, matériaux émissifs)

L’étude rappelle que respirer un air plus sain chez soi est possible, à condition de rester vigilant et d’adopter les bons gestes.

Sources : Atmo Bourgogne-Franche-Comté et communiqué de presse de l'OQEI
 

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