La cartographie

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carte stratégique air
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Carte de prévision

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Chaque jour, les AASQA produisent des cartes de prévision de l’indice de la qualité de l’air à une échelle plus ou moins fine selon les territoires (de la rue à la région).

Carte stratégique air (CSA)

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A quoi sert une CSA ?

La CSA fait partie des outils de diagnostic et d’aide à la décision, produits par la plupart des AASQA en France, pour participer à l'élaboration des « Porter à connaissance sur l’air » et qui permet de répondre plus spécifiquement aux besoins des agences et services d’urbanisme.

La CSA est un indicateur cartographique multi-polluants (prioritairement NO₂ et PM10), qui se veut « simple et standardisé », afin d’établir rapidement un diagnostic « air/urbanisme » et in fine de contribuer à la prise en compte effective de l’exposition de la population à la pollution atmosphérique dans la conception et la transformation de l’urbanisme. 

La CSA est stable dans le temps : bâtie sur des données collectées sur 5 ans, elle est moins affectée par les aléas météorologiques que les cartes annuelles de qualité de l'air, et sa temporalité est cohérente avec celle des plans d'urbanisme. Avec seulement 4 classes de niveau, la CSA permet de hiérarchiser rapidement les zones d’un territoire sous l’angle de la qualité de l’air (zones en dépassement ou proches des valeurs limites réglementaires) et de préciser les zones prioritaires où des actions d’urbanisme pourraient/devraient être mises en œuvre afin de réduire ou limiter l’exposition à la pollution de l’air pour les habitants actuels ou futurs de ces zones ou pour les populations les plus vulnérables. 
 
La couche « air » des CSA peut être croisée avec la localisation des Etablissements Recevant du Public (ERP) et plus particulièrement ceux recevant des populations vulnérables (ERPV), afin de déterminer lesquels sont implantés dans les zones en dépassement. Ces cartes peuvent, par exemple, être utilisées dans le cas de l’implantation d’une nouvelle école, d’un établissement hospitalier ou d’une maison de retraite afin d’éviter de soumettre des personnes sensibles à une qualité de l’air dégradée. Dans le cas d’établissements existants en zone dégradée, des actions de sensibilisation des usagers peuvent être mises en œuvre afin de réduire leur exposition : sur les modes d’accès, la ventilation…

Les CSA permettent donc aux collectivités de mieux s’approprier et appréhender les enjeux de qualité de l’air sur les zones les plus affectées. Elles peuvent constituer également un outil de diagnostic sur lequel les services de l’Etat (autorité environnementale) peuvent s’appuyer pour rendre un avis sur un projet d’urbanisme.

Quelle est la méthodologie utilisée ?

Les CSA ont élaborées selon les préconisations d’un guide méthodologique, réalisé en 2015 par un groupe de travail regroupant 9 AASQA et sous suivi du ministère en charge de l’Environnement et du Laboratoire Central de la Surveillance de la Qualité de l’Air (LCSQA). Néanmoins, les CSA peuvent être adaptées, en fonction du contexte local, en concertation avec les collectivités, pour mieux répondre aux enjeux de chacune.

Depuis 2016 les besoins comme les outils ont évolué. Par ailleurs, compte tenu de l'absence de validation de ce guide au niveau national, chaque AASQA a fait évoluer ses pratiques pour s'adapter aux différents contextes. Des demandes se sont fait jour, de la part des collectivités comme de l'Etat, pour une harmonisation des pratiques.

Pour en savoir plus 

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