Zoom sur les petites chaufferies biomasse

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Publié le 27 mars 2025

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Airparif s'est penché sur les émissions des petites chaufferies biomasse au bois en conditions réelles et pendant la période de chauffe. Objectif ? Eclairer les politiques publiques vis-à-vis de ces équipements et identifier des pistes de limitation de ces émissions, comme le réglage optimal des débits d’air et l’utilisation de granulés plutôt que de plaquettes forestières.

Contexte

En Île-de-France, le nombre de petites chaufferies biomasse - au bois - de faible puissance a fortement augmenté ces dernières années, lié à l’orientation prise avec le bois-énergie pour contribuer à la décarbonation et au coût modéré de ce combustible. Toutefois, ces installations émettent des polluants de l’air, nocifs pour la santé, à savoir des gaz (oxydes d’azote, monoxyde de carbone, etc.) et dans de grandes proportions, des particules fines et ultrafines. Les chaufferies biomasse de faible puissance font aussi l’objet d’une réglementation moins importante et moins contraignante en matière de suivi et de limites de rejets de polluants que les chaufferies de forte puissance. 

Principaux résultats

Les résultats montrent que ces chaufferies émettent 6 à 15 fois plus de particules fines que les chaufferies biomasse de grande taille et de forte puissance et cela, quel que soit le combustible utilisé (granulés ou plaquettes forestières). 


Airparif a également publié un document pédagogique sur les émissions de polluants de l'air engendré par le chauffage domestique au bois en Île-de-France.

> Consulter le rapport et la synthèse