Qualité de l’air en Europe : progrès notables mais 180 000 décès restent

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agence européenne de l'environnement

Publié le 11 décembre 2025

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Les dernières données de l’Agence européenne pour l’environnement (EEA) confirment que les politiques publiques portent leurs fruits : depuis 2005, la réduction des émissions de particules fines (PM2,5) et de dioxyde d’azote (NO₂) a permis de sauver des dizaines de milliers de vies chaque année. Pourtant, plus de 180 000 décès prématurés restent encore directement liés à la pollution de l’air en 2023, un chiffre qui démontre l’urgence d’intensifier les actions au niveau local et européen.

Des progrès concrets mais insuffisants

  • Diminution des émissions de PM2,5 : les politiques européennes ont réduit l’exposition moyenne à ces particules de plusieurs microgrammes par m³ depuis 2005.
  • Réduction de NO₂ dans les grandes villes : grâce aux normes plus strictes sur les véhicules et aux zones à faibles émissions, certaines capitales affichent désormais des niveaux proches des recommandations OMS.
  • Chiffres tangibles : l’amélioration de la qualité de l’air a permis de prévenir plusieurs dizaines de milliers de décès chaque année, preuve que les actions publiques fonctionnent lorsqu’elles sont soutenues par la réglementation et la mobilisation territoriale.

Efficacité des actions

L’EEA souligne que les mesures adoptées (limitation des émissions industrielles, transition énergétique, mobilité propre) produisent des effets mesurables sur la santé publique et le climat. Ces résultats démontrent la contribution réelle des politiques environnementales à la société : moins de maladies respiratoires, moins de charges hospitalières, une population plus active et des villes plus attractives.

Exemples concrets et leviers d’action

  • Zones à faibles émissions (ZFE) : les villes qui ont instauré des ZFE enregistrent une baisse significative de NO₂ et de PM2,5.
  • Transports propres et mobilité douce : le développement du vélo, du covoiturage et des transports en commun contribue à réduire l’exposition aux polluants.
  • Transition énergétique des bâtiments : la rénovation thermique et le remplacement des systèmes de chauffage polluants ont un impact immédiat sur l’air intérieur et extérieur.

Ces exemples montrent que les décisions politiques et territoriales ont un effet direct et mesurable sur la qualité de vie des citoyens.

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