Publication d'un rapport sur la communication sur l'air ambiant

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organisation mondiale de la santé

Publié le 9 mars 2023

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L'Organisation mondiale de la santé a publié un rapport qui analyse la communication effectuée sur les risques liées à la pollution de l'air dans différents pays. Plus concrètement, il donne un aperçu des indices de la qualité de l’air utilisés dans 37 États membres de la Région européenne de l’OMS et présente quelques observations/suggestions de développements futurs visant à améliorer la communication des risques de pollution atmosphérique.

En Europe, l’information sur la qualité de l’air est largement accessible au public, en ligne et au moyen d’applications mobiles officielles. Les renseignements prévus sur la pollution atmosphérique sont souvent déclarés parallèlement aux données de surveillance de la pollution atmosphérique en temps quasi réel.

La plupart des pays utilisent un indice national de la qualité de l’air au lieu d’un indice uniforme, comme celui fourni par l’Agence européenne pour l’environnement, et certains utilisent plusieurs indices différents.

Un large éventail d’approches sont utilisées pour calculer les valeurs des indices, mais la structure générale des indices est similaire. De nombreux indices ne sont pas rigoureusement validés pour garantir que les valeurs de l’indice correspondent aux risques pour la santé au niveau de la population.

La qualité des messages de santé connexes varie considérablement, mais de bons exemples ont été trouvés dans toute la région. Les meilleurs exemples fournissent des renseignements sur les sous-populations touchées, décrivent les symptômes probables et formulent des recommandations précises pour réduire les expositions et les risques pour la santé.

Étant donné la vaste gamme de concentrations de polluants, de mélanges et de préférences en matière de risque observés, il est essentiel de fournir des messages adaptés à la santé pour accompagner les niveaux d’indice.

En plus des études de validation axées sur la santé, la recherche devrait viser à comprendre comment le public utilise les indices de la qualité de l’air (y compris les alertes spéciales) : combien de personnes sont au courant de l’indice, s’ils le consultent régulièrement, s’ils modifient le comportement en réponse à l’information, et quelles mesures précises ils prennent en réponse aux valeurs de l’indice et aux messages connexes sur la santé.

Consulter le rapport