Selon l’étude 2024 sur l’opinion des Français sur l'environnement publiée par la Statistique publique de l'énergie, des transports, du logement et de l'environnement, la pollution de l’air arrive juste après le réchauffement climatique et les catastrophes naturelles (inondations, tempêtes…).
La pollution de l’air, bien qu’ayant été la principale préoccupation environnementale des Français en 2010, a perdu du terrain au fil des années et se situe en troisième position en 2024, derrière le réchauffement climatique et les catastrophes naturelles. Cette évolution montre une baisse de 13 points entre 2016 et 2024.
Elle demeure cependant un enjeu concret de proximité, surtout dans les grandes agglomérations où 28 % des habitants la citent comme problème majeur près de chez eux. Les enquêtés la perçoivent principalement en lien avec leur santé, et ils expriment un désir de disposer de plus d’informations sur les conséquences sanitaires des pollutions, en particulier les ouvriers et les personnes âgées de 60 ans et plus.
Malgré la baisse globale de préoccupation entre 2021 et 2023, les inquiétudes liées à la qualité de l’air ont connu une légère reprise en 2024, reflétant une sensibilité persistante dans les zones urbaines. En matière d’action publique, la réduction de la pollution atmosphérique figure après d’autres priorités comme la lutte contre le changement climatique, la prévention des risques naturels ou la protection des milieux aquatiques, ce qui montre que les Français considèrent ce problème sérieux mais secondaire par rapport à d’autres enjeux environnementaux.