Perturbateurs endocriniens : priorisation des effets sanitaires

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Publié le 22 janvier 2024

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Santé publique France a publié des résultats de l’étude PEPS’PE, qui vise à prioriser, après une large consultation, les effets sanitaires à surveiller pour leur lien possible avec les perturbateurs endocriniens.

59 pathologies ou effets sur la santé suspectés d'être en lien avec une exposition aux PE ont été soumis à une priorisation. 21 d'entre eux ont été évalués comme prioritaires à surveiller pour leur lien avec les PE. Parmi eux, des troubles de la santé reproductive qui étaient déjà surveillés par l'agence (cryptorchidie, puberté précoce, cancer du testicule, altération de la qualité du sperme, endométriose, etc.), mais également des effets non encore surveillés pour leur lien avec les PE (infertilité, cancer des ovaires, cancer de l'endomètre…), des troubles métaboliques (surpoids et obésité, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, syndrome métabolique) ou encore des troubles du neurodéveloppement de l'enfant (troubles du comportement, déficit intellectuel, troubles du déficit de l'attention).

22 effets ont été évalués avec une priorité faible ou non prioritaires lorsqu’ils présentent par exemple un poids des preuves faible ou modéré avec un intérêt plus ou moins fort de mise en place d’une surveillance.

Enfin, 16 effets sanitaires n’ont pas pu être priorisés par manque d’experts scientifiques sur ces thématiques car aucun consensus n’a été atteint (ex : troubles osseux, troubles surrénaliens et troubles cutanés et oculaires).

Grâce aux premiers éléments de décision obtenus au travers de cette étude, Santé publique France va analyser la faisabilité de la mise en place d’une surveillance des effets classés comme prioritaires.

> Retrouver l'étude