Atmo Nouvelle-Aquitaine, l’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air en Nouvelle-Aquitaine, a publié l’inventaire des sources d’émissions de polluants pour l’année 2022. Cet outil permet aux décideurs d’identifier les origines de la pollution, qu’elles soient humaines ou naturelles, afin de mettre en place des actions pour les réduire.
Une nouvelle année de référence
Tous les 2 à 3 ans, Atmo Nouvelle-Aquitaine réalise une nouvelle estimation des émissions de polluants atmosphériques. La dernière en date porte sur les émissions de l’année 2022.
Un délai est toujours nécessaire entre l’année de référence et sa publication afin de collecter et traiter des milliers de données issues de divers organismes.
Ce travail d’analyse a permis de mettre en avant les chiffres suivants :
L’ensemble des données est en accès libre sur le site d’Atmo Nouvelle-Aquitaine :
- Avec la datavisualisation pour rendre lisible l’information
- Avec des fiches par département et par source de pollution (ammoniac, dioxyde de soufre, oxyde d’azote, particules (PM10 et PM2,5), composés organiques volatils non méthaniques)
Qu’est-ce qu’un inventaire ?
L’inventaire permet de dresser un état des lieux et de caractériser les émissions de polluants atmosphériques sur une zone géographique, selon leurs origines.
Ses applications concrètes sont multiples et variées :
- Informer la population et les décideurs sur les quantités de substances polluantes rejetées dans l’atmosphère sur leur territoire.
- Tester des scenarii pour réduire les émissions de polluants (aide à la décision).
- Evaluer la réduction des émissions, dans le cadre de projets : transport, aménagement du territoire…
- Participer à l’évaluation et au suivi de plans réglementaires régionaux et locaux, notamment les Plans de Protection de l’Atmosphère, les Zones à Faibles Emissions, les Plans Climat Air Energie Territoriaux…
- Aider à établir les liens entre santé, inégalités sociales et environnement, notamment dans la définition de points noirs environnementaux.
- Alimenter la modélisation de la qualité de l’air pour estimer les concentrations de polluants, auxquelles les individus sont exposés (prévision et modélisation régionales et/ou urbaine).
- Optimiser le réseau de mesure de la qualité de l'air (aide aux choix d’implantation des stations de mesures en fonction des zones à fortes densités d’émissions)
En savoir plus sur les inventaires et les polluants pris en compte