Le CNA approuve le nouvel indice ATMO

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Publié le 12 septembre 2019

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Ce mercredi 11 septembre, le Conseil national de l’air, présidé par Jean-Luc Fugit, a adopté l’unanimité d’un avis soutenant la révision de l’indice ATMO, l’indice national de qualité de l’air.

L’indice national ATMO a été créé en 1994 à l’initiative du Ministère et de plusieurs AASQA. Il n’a guère évolué depuis sa création il y a plus de 20 ans (hormis des ajustements d’échelle), et il reflète essentiellement un caractère réglementaire, alors qu’aujourd’hui, les nouveaux outils de surveillance permettent d’imaginer une information beaucoup plus complète et attractive, à l’heure où se multiplient des outils de comparaison de l’air dans les principales villes du globe.

Une révision de cet indice a donc été décidée et constitue notamment l’action n°19 du Plan national de surveillance de la qualité de l’air (PNSQA).

Un groupe de travail sur la révision de l’indice ATMO, piloté par Atmo France (fédération des associations agréées de surveillance de la qualité de l’air), en lien avec le Bureau de la qualité de l’air du Ministère de la transition écologique et solidaire a été créé afin de permettre l’élaboration d’un nouvel arrêté tel que prévu à l’article 18 de l’arrêté du 19 avril 2017, pour disposer quotidiennement d’un ou plusieurs indices à destination du grand public qui devront être représentatifs de la situation au regard des enjeux sanitaires, simples, intelligibles, au service de la sensibilisation et de l’action (réduction de l’exposition et/ou des émissions).

Ce groupe de travail a présenté ses travaux au Conseil national de l’air qui a donné un avis sur une révision de l’indice ATMO. Ce dernier propose de :

rajouter la prise en compte des PM2.5, en complément des polluants PM10, NO2, O3 et SO2 pris en compte dans l’actuel indice ;
Qualifier la qualité de l’air selon 5 couleurs (bleu=bon, vert=moyen, jaune=dégradé, orange=mauvais, rouge=très mauvais);
S’appuyer sur une méthode d’agrégation simple à comprendre et à vérifier;
Tenir compte, pour son évolution future, des nouvelles limites réglementaires aussi des prochaines recommandations de l’OMS sur le NO2, polluant qui fera l’objet d’une communication spécifique.
Cet avis a été transmis à Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire.

> Consultez l'avis du Conseil national de l'air et le communiqué de presse de Jean-Luc Fugit