Impact du changement climatique sur les pollens et moississures

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Publié le 21 mars 2023

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À l’occasion de la journée française de l’allergie ce 21 mars 2023, les organismes de surveillance des pollens et moisissures dans l’air ambiant, l’Association des Pollinariums Sentinelles de France (APSF), la Fédération Atmo France (regroupant les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air) et le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) publient le rapport de surveillance des pollens et des moisissures dans l’air ambiant pour 2022.

Pollens, un agenda 2022 chargé en lien avec les variations climatiques 

Les pollens ont encore gêné fortement les personnes allergiques en cette année 2022. La quantité de pollens en France mesurée par les capteurs polliniques est au plus haut par rapport aux données sur plus de 15 ans ; ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour les personnes allergiques. Cette augmentation est notamment due au changement climatique avec l’augmentation des températures qui favorise l’émission et la dispersion des pollens.

En 2022, les pollens de Cupressacées-Taxacées (cyprès...) sur le pourtour méditerranéen, et les pollens d’aulne et de noisetier sur le reste de la France ont été responsables de l’augmentation des premiers symptômes apparus de fin janvier à début mars chez les personnes allergiques.

La dernière semaine du mois de mars a été compliquée pour les personnes allergiques à cause d’une météo ensoleillée et chaude qui a favorisé la floraison des arbres printaniers, tels que les bouleaux, les frênes, les chênes, les platanes, etc. Le risque d’allergie est vite redescendu début avril avec le retour du froid et de la neige en plaine qui a mis un coup de frein à la floraison de ces arbres. Le répit a été très court car le beau temps de mi-avril a engendré un nouveau pic de symptômes lié aux pollens de bouleaux et de chênes.

De mi-mai à fin juin ce sont les pollens de graminées, dont le pic a été le plus large et le plus précoce de ces dernières années qui ont gênés fortement les personnes allergiques à cause d’un temps chaud et sec.

Les pollens d’ambroisie sont la cause principale du dernier rebond des symptômes allergiques de début- août à fin septembre. Les concentrations des pollens d’ambroisie dans l’air ont continué globalement d’augmenter sur le territoire national en 2022 sauf autour de la Méditerranée et en Occitanie du fait notamment des fortes chaleurs et des sècheresses de l’été.

La saison des moisissures a succédé à la saison des pollens, pouvant provoquer une poursuite des symptomatologies observées au printemps et au début de l’été. L’index annuel moyen 2022 des spores d’alternaria (les plus allergisantes) et de cladosporium est en augmentation par rapport aux années précédentes.

Informez-vous sur les alertes pollens près de chez vous

Vous trouverez des informations sur les plantes allergisantes, les émissions de pollens, les moisissures, les périodes et les régions concernées, sur les sites des 3 acteurs en charge de la coordination de la surveillance des pollens et des moisissures :

  • Association des Pollinariums Sentinelles de France (APSF
  • Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) :
  • Association agréée de surveillance de la qualité de l’air * de votre région via le site de la Fédération Atmo France et le site Pollin’air

*informations également sur les épisodes de pollution atmosphérique et les recommandations à suivre.
 

> Retrouver le rapport annuel 2022 des pollens et moississures