Bilan de la qualité de l’air 2024 : l’Anses livre ses recommandations

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Publié le 12 décembre 2025

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Dans une nouvelle note d’appui scientifique et technique publiée en 2025, l’Anses analyse le Bilan national de la qualité de l’air extérieur en France pour l’année 2024. Cette contribution vise à renforcer la lisibilité, la précision et la portée sanitaire des informations diffusées au public et aux acteurs territoriaux.

Pour Atmo France, ce retour d’expertise constitue un appui précieux pour continuer à améliorer la compréhension des enjeux de pollution atmosphérique sur l’ensemble du territoire.

Mieux nommer les polluants pour mieux comprendre l’air que l’on respire

L’Anses recommande d’unifier les termes utilisés dans le bilan pour renforcer la clarté :

  • préférer le mot « particules » à « poussières », terme plutôt associé à l’air intérieur ;
  • expliciter systématiquement les sigles PM10 et PM2,5, au cœur des enjeux sanitaires ;
  • préciser le rôle des principaux polluants réglementés : NO₂, O₃, SO₂, CO, et particules fines.

Ces clarifications s’inscrivent dans un objectif partagé par Atmo France : mieux informer pour mieux protéger.

Dépassements réglementaires : vers une présentation plus claire des données

L’Anses invite à détailler davantage les dépassements des normes de qualité de l’air en 2024, en précisant :

  • les pourcentages de stations concernées,
  • les zones géographiques touchées,
  • les polluants impliqués.

Cette approche permettrait de mieux visualiser les dynamiques régionales et de faciliter la compréhension par les collectivités, les médias et les citoyens.

Rendre les épisodes de pollution plus compréhensibles

Parmi les recommandations fortes, l’Anses propose d’enrichir l’analyse des épisodes de pollution survenus au printemps–été 2024, notamment les dépassements ponctuels du seuil d’information à l’ozone en Île-de-France et dans plusieurs régions.

Expliquer clairement les conditions météorologiques, les polluants concernés, et les territoires touchés permet de mieux relier les données de mesure aux réalités vécues localement.

Pour Atmo France, cet éclairage scientifique contribue à renforcer la continuité entre science, surveillance et information du public.

Encourager les comparaisons internationales

L’Anses recommande également de mieux situer la France par rapport à ses voisins européens, notamment sur :

  • les niveaux de NO₂ et de particules,
  • les valeurs guides de l’OMS,
  • les évolutions réglementaires à venir.

Ces mises en perspective sont essentielles pour éclairer les politiques publiques locales et nationales.

Une expertise collective au service de l’intérêt général

Les recommandations de l’Anses rejoignent les priorités du réseau Atmo France :

  • garantir une surveillance rigoureuse de la qualité de l’air dans les territoires,
  • fournir une information accessible et transparente,
  • soutenir la décision publique par des données robustes,
  • protéger les populations face aux polluants atmosphériques.

En croisant les expertises de l’Anses et des AASQA, cette note contribue à améliorer en continu la qualité de l’information environnementale mise à disposition de tous.

> Retrouvez les bilans annuels de la qualité de l'air