Climat : les Français mobilisés et en attente d’évolutions

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Publié le 1 février 2022

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L’ADEME a publié un nouveau dossier intitulé « Climat : les Français mobilisés et en attente d’évolutions de la société ». Extraits.

« Malgré une légère baisse cette année après une nette hausse en 2020, les Français se déclarent sensiblement favorables à l’ensemble des mesures de politiques publiques destinées à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) :

  • augmenter le prix des produits de consommation qui sont acheminés par des modes de transport polluants (63 % contre 72 % en 2020, malgré cette forte baisse, la tendance est globalement à la hausse depuis 2011 : + 10 points),
  • taxer les véhicules les plus émetteurs de gaz à effet de serre (61 % contre 69 % en 2020, retrouve le niveau de 2019),
  • taxer le transport aérien (65 % contre 67 % en 2020, mais avec une tendance nettement à la hausse de + 20 points par rapport à 2014),
  • obliger les propriétaires à rénover et à isoler les logements lors d’une vente ou d’une location (69 % contre 71 % en 2020).

Un Français sur deux se déclare favorable à l’augmentation de la taxe carbone (51 %, – 3 points par rapport à 2020, après une hausse de 8 points l’année dernière). Mais sous condition d’équité sociale (« que cela ne pénalise pas le pouvoir d’achat ») et d’affectation des recettes (« financer des mesures de transition écologique »), l’acceptation d’une taxe carbone devient très largement majoritaire (77 % en 2020 et 72 % en 2021). L’adhésion pour certaines de ces mesures a atteint un niveau élevé, et il faudra vérifier à l’avenir si les évolutions constatées cette année sont conjoncturelles ou marquent un renversement de tendance.

Pour lutter contre la pollution de l’air, les mesures d’incitation à l’usage de moyens de transport alternatifs sont plébiscitées, mais les Français expriment aussi un soutien massif aux propositions visant spécifiquement à limiter l’usage des véhicules polluants dans les agglomérations : outre le développement de lieux permettant l’accès à de multiples services de proximité limitant le recours à la voiture (85 %) ou la mise en place de mesures favorisant le télétravail (78 %, – 5 points par rapport à 2020), le soutien à la mise en place de la circulation différenciée en cas de pic de pollution se maintient à un haut niveau (58 %, + 23 points depuis 2014), comme l’interdiction toute l’année de la circulation des véhicules les plus polluants dans une partie de la ville ou de l’agglomération (57 %, + 17 points depuis 2014). »

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